L’e-trottinette  se reinvente

L’e-trottinette se reinvente

- Taito Mobility
3 min.

Le belge qui monte

Vous avez toujours rêvé d’un engin à trois roues? Le Taito S1, trottinette électrique made in Belgium, essaye de revisiter le concept, misant sur la sécurité, le confort et, chose plus rare dans le secteur, la durabilité. “Les trottinettes électriques sont en passe de devenir le mode de transport préféré de tous ceux qui veulent éviter les trains bondés, éviter les trajets inutiles en voiture et arriver à destination sans avoir lair d’avoir couru un marathon, explique Jules Dobbelaere, fondateur et CEO de Taito.

Mais ils ont deux problèmes majeurs: la sécurité et la durabilité.” La plupart des trottinettes supportent mal les pavés, les dos d’âne ou les bitumes urbains un peu plus accidentés. A moins de vous munir de leds additionnels, vous êtes presque invisible des autres usagers de la route. Quant aux réparations, elles nécessitent quasiment un diplôme ou un certificat. Le pneu arrière de votre trottinette Xiaomi vient de crever? Faites le tour des spécialistes. Tous vous le diront: seul, vous n’y arriverez pas. Elle est impossible à réparer.

Avec Taito, la démarche est différente : “Nous avons voulu réimaginer la manière de se déplacer en ville”, confie le Gantois Jules Dobbelaere. Grâce à sa roue supplémentaire, sa large planche en bois et son système de suspension breveté, vous ne “roulez” pas avec le S1, mais vous glissez sur lasphalte à la manière d’un snowboard ou d’une planche de surf. La sensation est surprenante, et le plaisir vraiment addictif. Ce modèle de 17 kg à fourche pliable bénéficie d’un puissant moteur de 500 W (700 W en crête) et d’un double

"Nous avons voulu réimaginer la manière de se déplacer en ville.” Jules Dobbelaere, CEO de TAITO.

frein mécanique et magnétique. Jusqu'à 35 km d’autonomie. Le guidon, quant à lui, a plus d’un tour dans son sac: un support pour téléphone entre les deux, avec des capacités de recharge sans fil, et des voyants lumineux intégrés aux deux extrémités pour alerter les automobilistes venant en sens inverse.

“La nuit, un uplighter, un petit led placé à l'arrière, projette un halo de lumière rouge dans votre dos pour vous rendre encore plus visible sur la route, tandis que des clignoteurs vous permettent d’indiquer la direction dans laquelle vous tournez, argumente Nathan De Baets, cofondateur et COO de Taito. Surtout, nous avons conçu le Taito de manière à ce que chaque pièce puisse être remplacée ou réparée par Putilisateur. Grâce à sa conception modulaire, vous pouvez le démonter et le reconstruire vous-même aussi facilement qu’un vélo de ville ou qu'un Lego.”

Commercialisé depuis début avril, le Taito S1 est en vente en ligne et dans 25 magasins de vélo Bike Republic (Groupe Colruyt). Mais pour s'offrir le luxe de surfer sur le bitume, il faudra tout de même débourser 2.590 euros. “Tous ne pourront pas s'offrir un Taito, nous en sommes bien conscients, mais c’est un produit responsable qui s'adresse à celles et ceux qui voient dans une trottinette un investissement à long terme”, conclut Nathan De Baets. Alors que des métropoles comme Paris se prononcent contre les trottinettes électriques en libre partage, l'avenir de la micro-mobilité se construit peut-être ici, à mille lieues du consumérisme à outrance. Avec des utilisateurs plus responsables et forcément plus exigeants, et des engins plus chers mais plus endurants, plus sûrs et plus économes en énergie. 

 

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